Daniel Defoe, négociant, pamphlétaire et homme politique, a soixante ans lorsqu'il publie ce roman, en 1719. Cette oeuvre est l'une des plus célèbres de la littérature mondiale.
Dans cet extrait de la fameuse Histoire générale des plus fameux pyrates (Londres, 1724-1728), l’auteur du célébrissime Robinson Crusoé (1719) relate les aventures du capitaine Misson, « l’homme le plus doux dans ses manières qui eût jamais sabordé un navire ou tranché une gorge » et de son complice, l’hérétique Carraccioli, qui las de courir les mers, décident de s’installer à Madagascar pour y fonder une république égalitaire, tout en continuant à piller les navires passant à leur portée.
Au XVIIe siècle, la peste ravage Londres. Un citoyen anonyme, H.F., fait la chronique des événements, mêlant observations et réflexions sur le comportement des individus, les décisions des autorités et les modes de contrôle de la population. Une description d'une épidémie et de son impact sur la société.
C’est l'aspect le plus méconnu de la geste pirate qui se trouve mis en lumière à travers le récit de ces corsaires qui réalisèrent dans les îles du Sud, un siècle avant la Révolution, quelques troublants modèles de contre-société.
Publiée en 1726 par un mystérieux Captain Johnson, cette bible des historiens de la piraterie n'était qu'à moitié traduite en français. C'est Christopher Hill qui a acquis la certitude, après 20 ans d'enquête, que l'auteur n'est autre que celui de Robinson Crusoë.